Les grands scientifiques français
历史悠久的法兰西曾培育出许多世界著名的科学家,也是众多诺贝尔奖得主的摇篮。这是源于根植于他们民族性中的自由与创造精神,还是得益于文化底蕴中的丰富想象力?让我们一起去寻访法国历史上的伟大科学家,站在巨人的肩膀上,感受他们不平凡的人生。
Antoine Lavoisier (1743-1794)
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Antoine Lavoisier, né le 26 août 1743 à Paris et guillotiné le 8 mai 1794 à Paris, est un chimiste, philosophe et économiste français, souvent présenté comme le père de la chimie moderne, qui se développera à partir des bases et des notions qu’il a établies et d’une nouvelle exigence de précision offerte par les instruments qu’il a mis au point.
Il a inauguré la méthode scientifique, à la fois expérimentale et mathématique, dans ce domaine qui, au contraire de la mécanique, semblait devoir y échapper.
Au-delà des découvertes de l’oxydation, des composants de l’air et de l’eau, de l’état de la matière, ses contributions à la révolution chimique sont à la fois techniques, expérimentales et épistémologiques. Elles résultent d’un effort conscient d’adapter toutes les expériences dans le cadre d’une théorie simple dans laquelle, pour la première fois, la notion moderne d’élément est présentée de façon systématique.
Lavoisier a établi l’utilisation cohérente de l’équilibre chimique, utilisé ses recherches sur l’oxygène, dont il a inventé le nom, l’azote et l’hydrogène pour renverser la théorie phlogistique, développé une nouvelle nomenclature chimique qui soutient, ce qui se révélera inexact, que l’oxygène est un constituant essentiel de tous les acides. Précurseur de la stœchiométrie, il a surtout traduit des réactions dans les équations chimiques qui respectent la loi de conservation de la matière, donnant à celle-ci une solide assise expérimentale.Financier de son métier, soucieux d’établir des statistiques précises utiles à ce qu’il nomme à la suite de Condorcetl’arithmétique politique, il a été sollicité par l’administration royale puis révolutionnaire sur de très nombreux sujets depuis l’instruction publique jusqu’à l’hygiène en passant par le système monétaire. Il a aussi produit dans la lancée de Joseph Black la première théorie expérimentale de la chaleur, à travers l’étude non seulement de la combustion mais aussi de la respiration et de la fermentation des sols. Ses œuvres majeures restent le Traité élémentaire de chimie (1789) et la Méthode de nomenclature chimique (1787).
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Georges Buffon (1707-1788)
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Georges-Louis Leclerc de Buffon, est un naturaliste, mathématicien, écrivain, biologiste, philosophe et cosmologiste français. Il a écrit ‘’Histoire naturelle’’ et ‘’Époques de la nature’’, des ouvrages scientifiques importants.
Forte personnalité scientifique, soutenu par les rois Louis XV et Louis XVI, Buffon est membre de l’Académie des Sciences, de l’Académie française (1753) et de plusieurs académies européennes. Ses publications scientifiques sont de grands succès de librairie, il attache beaucoup d’importance à l’illustration et il y fait surtout de la vulgarisation.
La pensée scientifique de Buffon repose sur l’observation concrète et répétée des espèces vivantes. Il s’appuie sur l’anatomie comparée. Bien que profondément croyant, il rejette toute intervention de la religion dans l’étude scientifique.
Buffon critique le caractère trop systématique de la classification des espèces établie par Linné à partir des plantes. Pour lui le scientifique doit s’intéresser aux animaux en fonction de leur proximité avec l’homme ; c’est ainsi qu’il privilégie l’étude du cheval et du chien ou des oiseaux mais néglige celle des insectes. On lui a reproché son anthropomorphisme et son manque de rigueur dans la classification.
Buffon s’intéresse aussi à la géologie et remarque le phénomène de la sédimentation ; contrairement aux positions traditionnelles de l’Église catholique il repousse l’âge de la Terre d’environ 6000 ans à plusieurs dizaines de milliers d’années. Il imagine une évolution de la surface terrestre avec les invasions marines, la séparation des continents…
Sur l’homme, il s’oppose aussi aux idées religieuses qui imprégnaient encore le monde scientifique. Il remarque la diversité des hommes mais affirme qu’il n’y a qu’une seule espèce humaine. Pour lui l’homme par sa physiologie est semblable aux animaux même si l’homme dispose de la pensée, ce qui le place au dessus des autres animaux.
Louis Pasteur (1822-1895)
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Pionnier de la microbiologie, Pasteur a découvert le vaccin contre la rage. Il s’est aussi penché sur la fermentation, les maladies infectieuses et la conservation des aliments (pasteurisation).
Le 27 décembre 1822, Louis Pasteur voit le jour à Dole, dans le Jura. Très tôt, il fait preuve d’un vif intérêt pour les leçons qui lui sont enseignées et ses capacités intellectuelles ravissent tous ses professeurs. Après des études au collège de Besançon, Pasteur espère intégrer l’Ecole Normale Supérieure de Paris. La tâche est rude, mais quelques années de préparation lui permettent d’atteindre son objectif et de se consacrer pleinement à la chimie et à la physique. Son attention se fixe plus particulièrement sur la cristallographie, qui devient le sujet de sa thèse. Ainsi, il pose les fondements de la stéréochimie. Couronné de succès, il obtient un poste de professeur à Dijon. Il enseigne par la suite à Strasbourg avant d’être nommé doyen et professeur de chimie à la nouvelle université de sciences, à Lille.
Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il entame des recherches sur le processus de fermentation et fait une découverte de grande ampleur : il prouve que les levures sont des micro-organismes responsables du phénomène. Il montre également que l’acidité du vin est causée par certaines bactéries. En 1857, le poste d’administrateur de l’École normale supérieure lui est proposé. Sans hésiter, il quitte Lille pour Paris. Passionné et déterminé, il pousse encore plus loin ses recherches et met ainsi au point la méthode de pasteurisation.
Louis Pasteur étudie également les causes de la pébrine, maladie des vers à soie qui devient de plus en plus inquiétante pour les producteurs français. Durant quatre années, il s’efforce de trouver le moyen de mettre fin à l’épidémie avant qu’elle ne détruise l’industrie française de la soie. Il découvre finalement le caractère héréditaire de la maladie et met ainsi au point un système pour empêcher qu’elle ne se propage. Dès lors, Pasteur concentre toute son attention sur les maladies infectieuses.
Après sa découverte du staphylocoque en 1880, son intérêt pour les maladies infectieuses, les épidémies et les contagions redouble d’intensité. Largement inspiré par ses recherches sur la fermentation, Pasteur est convaincu que les maladies infectieuses trouvent leurs origines dans des micro-organismes spécifiques. Il s’intéresse alors aux principales infections animales, à savoir le choléra des poules, le charbon des moutons et le rouget du porc. En collaboration avec Émile Roux, il découvre qu’après injection du microbe atténué du choléra aux poules, ces dernières n’attrapent pas la maladie. Elles finissent même par y résister. Il récidive donc sur un troupeau de mouton afin de les protéger du charbon. C’est une réussite, qui l’encourage à poursuivre sur cette voie.
Louis Pasteur s’attaque également à la rage. Après quelques expériences sur la salive et les moelles épinières infectées, il conclut que la maladie se situe dans le système nerveux. Il finit par obtenir, non sans mal, une forme affaiblie du virus, et malgré le succès des inoculations sur l’animal, il redoute de l’utiliser sur l’homme. Mais le 6 juillet 1885, lorsqu’un jeune Alsacien mordu par un chien enragé frappe à la porte de son laboratoire, Pasteur prend le risque. L’enfant est sauvé. De ce formidable succès naîtra l’institut Pasteur, inauguré en 1888 et dédié aux recherches contre la rage et autres maladies. Homme actif et énergique, il refuse de prendre sa retraite et dirigera l’institut jusqu’à son dernier souffle. Il décède le 28 septembre 1895.